Histoire

Un siècle d’argentique français

Créée à l'origine pour répondre aux besoins des photographes professionnels et des laboratoires, Bergger a su évoluer sans jamais renier son identité.

Elle est aujourd’hui le seul fabricant français de supports argentiques, et joue un rôle clé dans la préservation du patrimoine photographique.

Fondée en France, terre d’invention de la photographie avec Niépce et Daguerre, Bergger perpétue un savoir-faire ancré dans la grande tradition artisanale de l’image noir et blanc.

Depuis plus d’un siècle, la marque développe et fabrique des papiers, films et chimies utilisés par des photographes exigeants dans le monde entier.

Dialogue photographique sur la route de la soie, Payram, Le bec en l’air, © Nadar

Bergger, depuis 1858

L’histoire de BERGGER s’inscrit dans une lignée ininterrompue qui remonte à 1858, année où Gustave Guilleminot fonde à Paris l’une des premières maisons françaises dédiées aux papiers et plaques photographiques.

La famille Gérard, originaire de Lorraine, entre dans l’industrie photo en 1916, d’abord aux côtés de la famille Lumière à Lyon, puis au sein des usines Guilleminot, qu’elle contribuera à diriger et développer pendant plus de 70 ans.

En 1995, après la fermeture de Guilleminot, Guy Gérard, héritier de ce savoir-faire transmis sur trois générations, crée BERGGER avec une idée simple : préserver et renouveler l'excellence du tirage noir & blanc.

Aujourd’hui, BERGGER conçoit des papiers et des chimies haut de gamme pour les photographes et les tireurs exigeants, dans la continuité de cette tradition française des "surfaces sensibles", cultivée depuis plus de 160 ans.

Aujourd’hui, BERGGER perpétue ce savoir-faire en créant des papiers et des chimies dédiés à la photographie d’art noir & blanc, fabriqués en partenariat avec des émulsionneurs européens d’excellence.

Un héritage vivant, pour ceux qui pensent encore que le tirage est un acte d’auteur.

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